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La presse quotidienne revient ce mercredi matin sur les intempéries qui agitent la France avec leur lot d'inondations.

Ce matin en Une de vos journaux il pleut.
Le Parisien : inondations : il ne manquait plus que ça…

Il pleut et tout le monde l’a remarqué :
Le Canard Enchainé : Il achète la paix sociale : Hollande : "Ce n’est pas la pluie qui va m’empêcher d’arroser".
Le Monde : Éducation, recherche, intermittents, SNCF : le gouvernement cherche la paix sociale.
Les Échos : Ce que vont coûter les cadeaux de Hollande.
Le Figaro nous prévient : Grèves, violences : l’image de la France se dégrade.
Mais l’Humanité nous prévient aussi : l’objectif caché de la loi Travail : baisser les salaires. Parce que, nous dit le journal, le verrou des accords de branches professionnelles est un frein à la baisse généralisée des salaires.
Et puis, Libération revient sur ce viol collectif d’une jeune fille de 16 ans qui ébranle le Brésil : contre le viol, un combat mondial.

Benzema

Sans doute faudrait-il en rire. Il y a eu les déclarations délirantes d’Eric Cantona. Il y a maintenant celles de Benzema lui-même. C’est dans un quotidien espagnol, Marca."Deschamps a cédé sous la pression d'une partie raciste de la France, explique-t-il, avant de préciser : il faut savoir qu'en France le parti d'extrême droite est arrivé au deuxième tour des dernières élections. La France va se rendre compte qu'elle a été injuste avec moi". Mais il est grand seigneur : "S'ils me veulent, sans problème. J'aime le foot et jouer pour ma sélection". Même si c’est la sélection d’un pays raciste, donc. Décidément, Karim Benzema devient le symbole d’un débat vicié. C’est pourquoi l’interview de Malek Boutih dans le Parisien est salutaire. Il revient sur les propos de Jamel Debouzze, cette fois, qui affirmait dans une interview à France football que Karim Benzema et Hatem Ben Arfa auraient été écartés pour leurs origines nord-africaine. Le comédien regrette n’avoir "aucun de nos représentants en équipe de France". "Cette sortie irresponsable risque de ruiner le travail des éducateurs, des associations, des parents, de tous ceux qui essaient de renforcer la cohésion nationale, regrette Malek Boutih. La paranoïa, les théories du complot, tout cela existe déjà. Ajouter de la tension par ces insinuations, c’est du poison". "C’est à se demander si, comme d’autres, il ne sent pas coupable de sa réussite en jetant au petit peuple des cités ce qu’il a envie d’entendre. Il a oublié que la réussite entraine une responsabilité, un devoir d’exemplarité. La France a besoin d’être aidée par des gens comme lui. Lui n’a fait que contribuer à sabrer l’identité républicaine au profit des identités ethniques qui cherchent à s’imposer". 1998, c’est très loin.

RSA

On cherche ce matin les histoires qui apporteraient un rayon de soleil sous la pluie. Alors, cette page du Figaro fait du bien. On est dans la Drôme, où se met en place un dispositif expérimental : tous les bénéficiaires du RSA sont invités à s’investir dans une association de leur choix. Aucune obligation, pas de travail dissimulé, mais une façon de les sortir de l’isolement. Abassia, 43 ans, a retrouvé sa fierté à l’office des sports valentinois. Cette mère de trois enfant, qui, dit-elle, vivait en mode automatique depuis 4 ans, trainant en survêtement du matin au soir, est motivée pour se lever le matin. "Je sais que je verrai de nouveaux visages, que j’aurai d’autres sujets de conversation". Sur le site Internet du conseil départemental, 83 associations ont déposé plus de 300 offres de missions bénévoles. Mais sur les 12.970 allocataires du RSA de la Drôme, seuls une trentaine ont cliqué. D’ailleurs, le président de l’OSV s’est vu reprocher son "action visant au servage des victimes du RSA". Abassia, elle, envisage désormais d’aller plus loin et de retrouver du travail.

Patrimoine parisien

C’est un entrefilet dans Libération sur une pétition pour sauver les kiosques haussmanniens de Paris. Ces guérites caractéristiques du paysage de la capitale ont été refaites à l’identique il y a 40 ans. Mais la ville envisage de les remplacer par une version innovante sans frise ni dôme. Une esthétique de photocopieuse selon le président du groupe UDI-Modem au conseil de Paris. Après les abribus qui ne protègent ni du vent ni de la pluie, le cube innovant, pour être sûr que les touristes de passage ne voient aucune différence avec Tokyo ou Sydney.

 

On innove. Le site Atlantico nous signale une invention indispensable : les anneaux d’engagement pour fans de séries télé. Il faut que les deux anneaux soient à proximité du smartphone pour débloquer l’accès à Netflix et permettre de visionner le dernier épisode tant attendu. Depuis la ceinture de chasteté, on n’avait pas fait mieux. Allez savoir pourquoi, c’est une marque de glace qui commercialise les anneaux en question. Unis devant sa télé. Mais chacun dans sa communauté.