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La presse quotidienne revient ce mardi sur la grève d'Air France qui dégrade un peu plus l'image de la compagnie.

D'abord un constat, pas facile ces derniers jours de trouver un journal qui défende les hôtesses et stewards d'Air France, dont la grève de sept jours s'arrête ce soir.

Le Télégramme s'inquiète du coût de la grève, des dizaines de millions d'euros de manque à gagner et plus de 200.000 clients pénalisés.
"Air France : confiance en chute libre" : la Une de Sud-Ouest, pour qui ce mouvement risque de "dégrader un peu plus l'image de la compagnie".

Tout ça pour quoi ?

Pour rien, estime Le Parisien-Aujourd'hui en France : les syndicats n'ont pas obtenu gain de cause, la stratégie de la direction semble avoir payé.
Sous couvert d'anonymat un cadre commente : "Nous discutons de manière apaisée, dans la recherche du compromis, mais on ne lâche plus pendant les conflits".

Économie encore, avec cette question : "Faut-il avoir peur de l'argent chinois" ?

Question à la Une du journal La Croix, constatant que l'appétit des investisseurs chinois inquiète l'Europe, comme le montre par exemple la décision britannique de repousser le projet "Hinkley Point".
Il faut en effet expliquer que le chinois CGN est présent pour un tiers du financement dans ce projet de ces deux réacteurs nucléaires construits par le Français EDF. Le nouveau gouvernement britannique hésite à laisser à la Chine une telle place dans un secteur stratégique.
La Croix rapporte que l'Europe concentre déjà plus de 20% de l'ensemble des capitaux chinois placés à l'étranger. Dans une économie ouverte, rien à dire, écrit le journal.
"Mais la réciproque doit être vraie : très libéraux à l'extérieur, les Chinois se montrent moins ouverts chez eux, en fixant des règles ultra-strictes pour les investissements étrangers".
Tenez, illustration pas plus tard que ce matin, avec l'Américain Uber, vous savez les concurrents des taxis, qui vient de subir un énorme revers en Chine, en cédant son activité à son concurrent chinois, après avoir perdu énormément d'argent dans cette bataille.
C'est à la Une des Echos, mais aussi de l'International New-York Times, pour qui cette affaire est l'illustration de la difficulté pour les entreprises américaines de s'imposer sur le marché chinois. Manifestement Européens et Américains ont, en cette matière, les mêmes soucis !

A propos de soucis, ceux qu'évoque Le Parisien-Aujourd'hui en France à propos de la "génération boomerang".

La génération boomerang : ces hommes, ces femmes, qui passé 40 ans, se retrouvent à loger à nouveau chez leurs parents, en raison de problèmes financiers, d'une perte d'emploi, ou encore après un divorce.
Face à l'adversité, on se place à nouveau chez Papa-Maman, du même coup on économise le coût d'un loyer. Sauf que, relève Le Parisien, cette cohabitation se relève parfois difficile.
C'est ce qu'illustre un film en salles en ce moment : Retour chez ma mère avec Alexandra Lamy et Josiane Balasko.
"Quand on a goûté à l'indépendance, le retour aux sources peut vite tourner au cauchemar. On se sent envahi, on se retrouve à devoir rendre des comptes "quoi, tu sors encore !" ou on a l'impression d'avoir raté sa vie".

Pour finir, cette Une de L’Équipe : "Vos stars pour Rio" !

Le quotidien sportif a commandé un sondage sur les attentes des Français vis-à-vis des JO, où l'on apprend notamment que 61% des personnes interrogées comptent suivre les jeux plutôt en différé qu'en direct, vu le décalage horaire.
Surtout quelles sont les stars que les Français comptent suivre : Teddy Riner, Florent Manaudou, Renaud Lavillenie, voilà le podium côté français. Et si on pose la question "tous pays confondus" c'est le Jamaïcain Usain Bolt qui prend la 1ère place, à nouveau devant Teddy Riner.
"Les Français se prennent au jeu" constate L’Équipe.
Des Jeux que vous pourrez vivre, avec nous, sur Europe 1, à compter de vendredi.