Carte postale - Les trois merveilles naturelles du Brésil

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SAISON 2016 - 2017

Tout l’été, Vanessa Zha vous envoie une carte postale de ses balades en France et en Europe.

Chaque vendredi, nous partons dans des pays lointains qui abritent des richesses du patrimoine mondial de l’Unesco, culture ou nature. On décolle donc ce vendredi pour le Brésil pour y découvrir les trois merveilles de la nature au Nord-est du pays.

Pour commencer, l’État du Maranhao. On part de San Luis pour se diriger vers un désert unique au monde, un désert humide. C’est un peu le Sahara du Nordeste. Ce sont des dunes d’un sable très blanc sur des dizaines de kilomètres et qui ondulent comme des draps "des Lençois", d’où le nom de ce parc national "Lençois Maranhenses". `
Et la curiosité c’est qu’il y a des petits lacs d’eau douce totalement cristalline qui viennent ponctuer cette mer de sable. Avec les alizés, ce désert avance un peu chaque année et la mer n’est qu’à une dizaine de kilomètres. Dans ce désert, on a une vraie sensation de bout du monde avec comme compagnons que des oiseaux et des tortues.
On le traverse soit à cheval, soit en 4/4, soit en Buggy.

Il faut ensuite continuer sur la côte vers l’est en direction de Fortalezza.

Continuer en buggy justement puisque là vous empruntez des routes de sable au milieu des dunes qui longent des lagunes et qui vous mènent jusqu’à Jericoacoara (Jeri pour les intimes) qui reste encore un peu préservée car pas très facile d’accès. Jeri c’est le paradis des surfeurs, kite surfeurs et des babacools. C’est plein de charme, il n’y a que des pousadas, pas d’immeubles et le village est bordé de cocotiers.
S’il y a une chose à faire absolument : c’est monter au crépuscule en Haut de Grande Dune. Là-haut, des vendeurs de Caipirinhas vous attendent pour assister à un des plus beaux couchers de soleil. C’est aussi l’un des rares endroits au monde où l’on peut observer le rayon vert quand la dernière lueur de soleil passe sous l’horizon.

La cerise sur la gâteau pour la fin.

Une ile de rêve que l’on rejoint par avion de Recife un peu plus à l’est de Fortalezza. Deux compagnies assurent la liaisonavec l’île de Fernando de Noronha, "l’île arc en ciel", tellement elle est diversifiée. Inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, c’est une ile préservée. On est dans le tourisme durable à 100%. Déjà par ce que le nombre de visiteurs est limité à 500 personnes simultanément, ensuite parce que la nage avec les dauphins est interdite, que certaines plages sont fermées d’accès en fonction de la ponte des tortues et que l’on vous fait payer une taxe pour la préservation de l’environnement. Tout cela fait que l’archipel a pu rester un petit bijou intact.
Ce souci de préservation de l’environnement va plus loin. Tous les soirs, l’Ibama (Institut Brésilien de Protection Environnementale) propose des conférences à ciel ouvert sur les actions en cours dans l’archipel. Chaque soir, les thèmes abordés changent : les tortues marines, les dauphins rotator, les requins des raies ou encore les barracudas.

Mais toutes ces espèces on ne les aperçoit pas que sur les écrans pendant des conférences, même si l’île est préservée ?

Mais non, il y a justement un moment assez unique à ne pas rater. L’archipel abrite un des rares foyers de dauphins sédentaires depuis 300 ans, selon les écrits. Pour les voir, il faut se lever tôt pour monter juste avant le lever du soleil sur le Belvédère de la Baia dos Golfinhos. Là, vous voyez arriver près de 500 dauphins long bec qui reviennent de la chasse et qui sautent dans tous les sens et enchainent les pirouettes. Et puis pour les amateurs de plongée, c’est un des plus beaux spots de l’atlantique du Sud.

La fiche pratique ?

Il vaut mieux le faire en itinérance. En revanche, pour les vols intérieurs réservez les de France c’est moins cher.
Et puis sans hésitation, il faut dormir dans les pousadas, c’est la meilleure manière de rencontrer les Brésiliens.