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Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

L’innovation avec vous Anicet Mbida. Ce matin, c’est à Dubaï que l’on innove. Avec la mise en service d’un robot-policier. Le premier Robocop.

Oui, mais rien à voir avec le Robocop du film. Il n’est pas armé, il n’a pas de jambes… C’est plutôt un gros buste, avec des bras, sur un haut socle roulant. On vous a mis les photos sur le hashtag E1Matin et sur Europe1.fr. (Vous verrez, il a même un képi). Il a été mis au point par des ingénieurs espagnols. Et à Dubaï, on y croit beaucoup puisque l’on prévoit, d’ici 2030, que 25% des policiers de la ville seront des robots.

Mais ils font quoi ces robots, ils arrêtent les gens ?

 Non, ce sont des robots administratifs. Pas d’intervention. Ils vont quand même patrouiller dans les rues, mais seulement pour que l’on puisse signaler un délit, porter plainte ou payer une amende. C’est pour cela qu’ils ont un écran tactile. Cela peut sembler gadget. Pourtant, des experts suivent de très près cette expérience. Notamment aux États-Unis. Parce que pour la première fois, la population va être face à des policiers qui n’ont aucun préjugé, qui ne sont pas biaisés par la couleur de peau ou l’apparence par exemple.

Oui, mais ça peut aussi intimider de parler à un robot

C’est vrai. C’est pourquoi on va suivre la façon dont la population réagit. Par exemple, si le nombre de dépôts de plaintes diminue, cela voudra dire qu’ils rendent mal à l’aise et que l’on fait fausse route. Mais dans le cas contraire, ils pourraient donner des idées à d’autres villes ces Robocops administratifs.