2:13
  • Copié

Chaque matin, Jean-Philippe Balasse nous aide à mieux connaitre Emmanuel Macron et Marine Le Pen à travers un aspect méconnu de leur personnalité.

Chaque jour, un épisode de la vie des deux finalistes de la présidentielle.

Troisième chapitre ce matin, les épreuves.

On commence par une archive au matin du 2 novembre 76, devant l’immeuble parisien de la famille Le Pen. Un immeuble ou ce qu’il reste. Une bombe a explosé, appartement soufflé, et Jean-Marie Le Pen sur l’antenne d’Europe 1.

Jean-Marie Le Pen en 1976, il n’y a pas eu de victime à l’époque ?

Non mais une vie qui change radicalement pour Marine Le Pen. Elle a huit ans, elle est assise sur son lit, des débris de verre tout autour. C’est un élément majeur de sa construction, c’est elle qui l’affirme "je découvre que mon père fait de la politique et que nous ne sommes pas traités à l’égal des autres", même si on ne saura jamais qui a posé la bombe, ni pourquoi.

Pour Emmanuel Macron, un épisode qui n’a rien à voir.

Surtout, il n’est pas question de comparer les épreuves. Mais là encore, c’est un épisode marquant de la vie du candidat. Il s’agit des débuts très contrariés de son histoire avec Brigitte Trogneux. À l’époque, Il a 16 ans et elle en a 40.

Franchement, on a un peu tout dit  sur cette histoire, non ?

Ce qui m’intéresse ici, c’est la façon dont Emmanuel Macron, lui-même en parle, publiquement. Un peu comme une épreuve, écoutez, cet extrait de meeting à Lyon.

On a rarement entendu une telle déclaration au milieu d’un discours politique.