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SAISON 2017 - 2018, modifié à

La publication du texte mettant fin à la neutralité du net, qui garantit l'égalité des internautes, lance une véritable course contre la montre pour ses partisans.

Grégoire on vous retrouve donc depuis San Francisco où l’on parle aujourd’hui beaucoup de neutralité du net.

Oui Raphaëlle, aujourd’hui jeudi en France et demain ici aux Etats-Unis où nous ne sommes que mercredi soir, la FCC, la commission en charge des communications, c’est un peu le gendarme américain des télécoms doit publier le décret qui actera la fin de la neutralité du net. C’est à dire du même interne pour tous.

Alors ce ne sera pas à effet immédiat. Il y’a deux mois de délai entre la publication du texte et la fin effective de la neutralité du net qui serait donc pour fin avril, mais la publication de ce texte et bien c’est le début d’une course contre la montre pour tous les soutiens de la neutralité du net qui veulent qu’elle reste inscrite dans la constitution. Tout simplement parce qu’elle garantit l’égalité entre tous les internautes et évite de créer un internet à deux vitesse où certains sites vont plus vite que d’autre en fonction du forfait que vous avez.

Comment ça se passe du coup Grégoire ? Il va y avoir un recours ?

Oui, même plusieurs en fait : une fois que la FCC aura publié son texte les défenseurs de la neutralité du net auront dix jours pour lancer la procédure. Et en parallèle les sénateurs démocrates espèrent stopper cette mesure prise par le proche de Donald Trump qui a été nommé à la tête de ce fameux gendarme des télécoms.

Vous l'aurez compris, ici  le dossier est éminemment politique. Parce que la neutralité du net a été inscrite dans la constitution par Barack Obama lors de son deuxième mandat et que Donald Trump lui y est opposée, à ses yeux elle empêche les opérateurs de proposer des forfaits différents. Mais aussi de générer plus de bénéfice.

Et ces recours ont une chance de passer ?

Le recours des soutiens de la neutralité du net devant les tribunaux c’est très très difficile, mais en revanche la mobilisation des sénateurs démocrates oui a nettement plus de chance d’aboutir, en réalité il ne manque aux sénateurs plus qu’un vote, une voix d’un sénateur républicain pour faire barrage à la fin de la neutralité du net !

Tout ça laisse donc espérer que la décision de la FCC ne soit bientôt plus qu’un mauvais souvenir, et forcément ce serait un ouf de soulagement pour tous les géants de la tech, qui s’opposent à sa disparition. Mais aussi pour tous les créateurs de startup que cela pourrait défavoriser