Les couturières de Lejaby ont retrouvé du travail. Après la fermeture des ateliers de l'entreprise, plusieurs d'entre elles se sont regroupées dans une nouvelle structure, baptisée Les Atelières, qui a ouvert ses portes début janvier. Leur premier client ? Zahia, l'ex call-girl, découverte lors de l'affaire Ribéry, qui s'est depuis reconvertie en créatrice de lingerie féminine.
• 40 % de la production en France. La jeune femme a en effet annoncé jeudi qu'elle confierait 40 % de sa production aux couturières françaises. "Zahia (…) a fait la demande express de produire en France pour puiser dans le savoir faire corsetier patrimonial", explique Tugdual Denis, directeur des opérations et des ventes de la marque, lui-même ancien de Lejaby.
• "Des valeurs qui se ressemblent". Un choix dont se félicite Muriel Pernin, patronne des Atelières. "Zahia et nous-mêmes, nous défendons un certain esprit de la mode, du savoir-faire. On a des valeurs qui se ressemblent", explique-t-elle au micro d'Europe 1. Pour elle, plus qu'une bimbo, Zahia est d'abord une battante : "C'est surtout une femme qui sait très bien rebondir, et qui sait être maitre de son destin."
• Produits haut-de-gamme. Quant aux couturières, elles se félicitent de pouvoir travailler sur des produits aussi en vue. D'autant que seules les pièces les plus compliquées seront confiées à l'atelier français, le reste étant fabriqué au Maghreb. "C'est un peu compliqué, il y a beaucoup de petites fleurs qui devront être posées à la main ", précise l'une d'entre elles.
Et le travail devra être exécuté rapidement : les ensembles de lingeries doivent être prêts à temps pour intégrer les collections automne-hiver en France comme à l'étranger. Des parures qui ne s'adresseront toutefois pas à toutes les bourses, puisque les produits fabriqués par les Atelières seront vendus entre 500 et 600 euros.