Zahia et les Lejaby, même combat

Zahia a présenté sa collection de lingerie fin janvier lors de la Fashion Week.
Zahia a présenté sa collection de lingerie fin janvier lors de la Fashion Week. © MAXPPP
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Thomas Morel et Jean-Luc Boujon
L'ex call-girl a confié une partie de la production de sa marque de lingerie à ces couturières.

Les couturières de Lejaby ont retrouvé du travail. Après la fermeture des ateliers de l'entreprise, plusieurs d'entre elles se sont regroupées dans une nouvelle structure, baptisée Les Atelières, qui a ouvert ses portes début janvier. Leur premier client ? Zahia, l'ex call-girl, découverte lors de l'affaire Ribéry, qui s'est depuis reconvertie en créatrice de lingerie féminine.

• 40 % de la production en France. La jeune femme a en effet annoncé jeudi qu'elle confierait 40 % de sa production aux couturières françaises. "Zahia (…) a fait la demande express de produire en France pour puiser dans le savoir faire corsetier patrimonial", explique Tugdual Denis, directeur des opérations et des ventes de la marque, lui-même ancien de Lejaby.

"Des valeurs qui se ressemblent". Un choix dont se félicite Muriel Pernin, patronne des Atelières. "Zahia et nous-mêmes, nous défendons un certain esprit de la mode, du savoir-faire. On a des valeurs qui se ressemblent", explique-t-elle au micro d'Europe 1. Pour elle, plus qu'une bimbo, Zahia est d'abord une battante : "C'est surtout une femme qui sait très bien rebondir, et qui sait être maitre de son destin."

Produits haut-de-gamme. Quant aux couturières, elles se félicitent de pouvoir travailler sur des produits aussi en vue. D'autant que seules les pièces les plus compliquées seront confiées à l'atelier français, le reste étant fabriqué au Maghreb. "C'est un peu compliqué, il y a beaucoup de petites fleurs qui devront être posées à la main ", précise l'une d'entre elles.

Et le travail devra être exécuté rapidement : les ensembles de lingeries doivent être prêts à temps pour intégrer les collections automne-hiver en France comme à l'étranger. Des parures qui ne s'adresseront toutefois pas à toutes les bourses,  puisque les produits fabriqués par les Atelières seront vendus entre 500 et 600 euros.