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Aujourd'hui, "on n'a pas honte dire que l'on est boucher et encore moins apprenti", s'est félicité sur Europe 1 le maître artisan boucher Yves-Marie Le Bourdonnec. 
INTERVIEW

Le gouvernement s'apprête à réformer la filière de l'apprentissage. L'objectif ? Le rendre plus attractif et inciter les jeunes à s’engager dans cette voie. Dans Europe 1 midi, Yves-Marie Le Bourdonnec, maître artisan boucher, vante les mérites de la filière.

 

"Dans notre métier, 100% des apprentis ont un job derrière". "On manquait d'apprentissage ces 20 dernières années et l'image du boucher n'était pas très jolie", se souvient Yves-Marie Le Bourdonnec. Mais aujourd'hui, les choses ont changé. "Mon métier est en pleine révolution", constate-t-il. Être apprenti est d'ailleurs la seule voie de passage pour être boucher. "Dans notre métier, 100% des apprentis ont un job derrière", souligne le maître artisan.

Un apprenti, "l'avenir de notre entreprise". Avec les années, les mentalités aussi ont évolué. Yves-Marie Le Bourdonnec se félicite qu'aujourd'hui, "on n'a pas honte dire que l'on est boucher et encore moins apprenti". Pour le maître artisan, prendre la mesure des bénéfices de l'apprentissage est plus que jamais nécessaire. "Un apprenti, c'est quelqu'un de très précieux : on est attentif à son bien-être et à ce qu'il réussisse. C'est l'avenir de notre entreprise, donc on y met les soins qu'il faut", indique le boucher.