Agnès Pannier-Runacher 1280 2:30
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Romain David , modifié à
Au micro d'Europe 1, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances explique qu'à terme, une centaine de salariés de l'ex-usine Whirlpool à Amiens seront concernés par l’offre de reprise d'Ageco Agencement.
INTERVIEW

La justice a validé l'offre d'Ageco Agencement pour la reprise partielle de l'entreprise WN (ex-Whirlpool), dont l’usine à Amiens était menacée de fermeture, faute de commandes suffisantes. Le plan de reprise prévoit néanmoins le licenciement de 138 salariés, contre seulement 44 sauvés. Des chiffres que la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances a toutefois tenu à nuancer mercredi, au micro de Pierre de Vilno sur Europe 1.

"C’est une reprise qui démarre à 44, et qui doit monter à une centaine de salariés au fil des mois", a-t-elle indiqué. "Mécaniquement, le projet de reprise démarrera à 44 salariés, ce qui fait que vous devez licencier les 138 autres. Et ensuite, vous les réembauchez au fil des montées en commande", détaille la responsable gouvernementale. "Certains salariés vont rentrer en formation à leur retour de vacances, précisément pour pouvoir être repositionnés sur les parties suivantes de la reprise", indique-t-elle. "C’est plus qu’un espoir, c’est assez concret."

La priorité donnée à l’embauche aux ex-WN

Elle estime ainsi que l’offre de reprise va pouvoir garantir "la pérennité du site". "Nous sommes en train de travailler à deux choses : faire en sorte de remettre des activités qui puissent employer des anciens WN, et qu’ils aient la priorité de considération pour l’embauche", précise Agnès Pannier-Runacher.

Par ailleurs, la secrétaire d’État assure qu’une partie des salariés a exprimé son envie de "sortir du site", et donc que des démarches ont été mises en place avec Pôle emploi avant même que ne soit rendue la décision du tribunal de commerce. "Vous avez 70 salariés qui ont eu des rendez-vous avec des entreprises pour des recrutements", salue-t-elle.