Varin : "Aulnay doit fermer"

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Thomas Morel , modifié à
Le président du directoire de PSA a répété un message de fermeté jeudi sur Europe 1.

"La fermeture d’Aulnay doit se passer". Interrogé jeudi matin sur Europe 1, Philippe Varin, le président du directoire de Peugeot-Citroën, a réaffirmé sa volonté de mener à bien le plan de restructuration de son groupe, en dépit des nombreuses critiques dont il fait l’objet. "Notre plan est nécessaire, à la fois l’expert du gouvernement et l’expert du comité central le reconnaissent", a-t-il expliqué.

Il a toutefois réaffirmé sa volonté de réduire "l’impact social" des 8.000 suppressions de postes envisagées :

"Cela passera soit par des plans de reclassement interne, soit par le traitement des salariés les plus défavorisés, soit par des mesures de revitalisation. Le reste se fera par des départs volontaires." En clair, pas ou peu de licenciements secs.

Cessions d’actifs en vue

Ce plan de réduction des effectifs n’est qu’une partie du plan de redressement de PSA. Le groupe, qui perd actuellement 200 millions d’euros par mois, prévoit en effet de céder un certain nombre d’actifs afin de stabiliser son niveau de dette et compte sur la garantie de sept milliards annoncée par l’Etat pour retrouver la confiance de ses créanciers. "Les pouvoirs publics et le groupe ont un intérêt commun : que le redressement de PSA se produise. Nous représentons les deux tiers de la production automobile de ce pays. Directement ou indirectement, le secteur représente 1 emploi sur 10 en France", a expliqué Philippe Varin.

Un partenariat pour réduire les dépenses

Il compte également sur son partenariat avec General Motors, "dans un contexte particulièrement difficile de surproduction en Europe". Selon lui, la mise en commun de quatre projets de développement de véhicules est une excellente nouvelle pour les deux groupes. "Puisque l’Europe est prioritaire pour les deux groupes, (…) ces quatre projets nous permettent de réduire nos dépenses de recherche et développement par deux et de charger nos usines."

Axel de Tarlé décrypte cet appel au secours de PSA qui devrait être très coûteux dans son "Zoom éco" :