Une nouvelle affaire Renault ?

Deux ex-employés se disent "victimes" du constructeur dans une affaire de malversations en 2005.
Deux ex-employés se disent "victimes" du constructeur dans une affaire de malversations en 2005. © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
Deux ex-employés se disent "victimes" de Renault dans une affaire de malversations en 2005.

Leur histoire a beaucoup de similitudes avec l'affaire d'espionnage qui a récemment ébranlé Renault. Deux ex-employés, "Jean-Marie V." et "Laurent P.", qui ne souhaitent pas dévoiler leurs identités, ont demandé à être reçus par Renault afin d'être reconnus "victimes" d'une affaire de malversations en 2005, à l'issue de laquelle l'un a démissionné et l'autre a été licencié.

L'histoire, révélée dès le 11 avril par France Soir, commence à Moscou, en 2005. Jean-Marie V. et Laurent P. travaillent sur le chantier de rénovation de l'usine Avtoframos (Renault Russie). Fin juin 2005, le constructeur leur demande de rentrer sur le champ en France, en raison de menaces d'attentat pesant sur eux, raconte Le Monde.

On leur reproche à l’époque des malversations

Une fois arrivés, Renault leur explique qu'il leur reproche de ne pas avoir "vérifié les prestations par rapport aux factures" sur le chantier de l'usine, selon Renault. Une porte-parole du constructeur cite notamment une charpente métallique réalisée au tiers de ce qui avait été facturé, de murs moins épais et/ou moins hauts que ne l'indiquaient les factures. Tout cela a représenté "un préjudice important pour Avtoframos", selon elle.

Face à ces accusations, les deux hommes démissionnent. Jean-Marie V. se rétracte. Il sera du coup licencié pour faute grave, selon cette même source. Il ira ensuite en justice contre Renault et gagnera 185.000 euros aux prud'hommes en 2007, puis 23.000 euros plus tard pour sa famille.