Un accord sur le harcèlement au travail

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Le management pourra être reconnu comme source de mal-être chez les employés.

Après six mois de négociations, ils ont trouvé un terrain d’entente. Les partenaires sociaux, qui se sont retrouvés vendredi pour une huitième séance à Paris, ont finalisé un texte permettant de "mieux prévenir ces agissements, les réduire et si possible les éliminer".

Patronat et syndicats ont trouvé un accord sur le harcèlement et la violence au travail. Les entreprises ont accepté de reconnaître que le mode de management ou de fonctionnement pouvait être responsable de ces phénomènes. Cela faisait six mois que patrons et syndicats négociaient.

Le management en question

Les partenaires sociaux divergeaient jusqu'à présent sur un point majeur: les syndicats (CGT, CFDT, CFTC, FO, CFE-CGC) souhaitaient que soit inscrit dans l'accord que "certaines formes d'organisations du travail et de gestion du personnel provoquent par elles-mêmes de la violence et du harcèlement". Au final, le texte ne parle pas d'organisation du travail, mais de mode de management et de mode de fonctionnement de l'entreprise, deux formules qui semblaient satisfaire les syndicats.

"Le texte est recevable", a déclaré Jean-Marc Bilquez (FO), tandis que la Christine Guinand (CGT) a évoqué un "accord qui va dans le bon sens". Jean-Louis Malys (CFDT) a "une appréciation plutôt positive", Bernard Salengro (CFE-CGC) a estimé que le texte était "suffisamment intéressant pour les salariés" et Joseph Thouvenel (CFTC) a salué "un accord qui va dans le bon sens".

- Pensez-vous que cet accord va pousser les entreprises à améliorer leur mode de management ?