Uber accepte de rencontrer les représentants des chauffeurs

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avec AFP , modifié à
Vendredi, les représentants des chauffeurs en colère ont décidé d'une "trêve" des blocages pendant 24 heures, pour permettre à Uber de les recevoir. Ils ont été entendus. 

La sortie de crise est-elle proche chez Uber ? Cette semaine, les chauffeurs de VTC ont manifesté pour dénoncer le comportement de l'entreprise, qui revoit notamment ses tarifs sans concertation. Uber avait dans un premier temps affirmé refuser de négocier "sous la menace". Vendredi, les représentants des chauffeurs en colère ont décidé d'une "trêve" des blocages pendant 24 heures, pour permettre à l'entreprise de les recevoir. Le groupe a répondu à cet appel, annonçant en fin de soirée qu'il acceptait de les rencontrer. 

Uber a annoncé avoir pris contact "immédiatement" avec les représentants de chauffeurs en vue d'une table-ronde sectorielle. La société de VTC a également demandé à être reçue par le ministre des Transports Alain Vidalies "afin de pouvoir éclaircir tous ces points, de répondre aux interrogations et de démontrer son engagement auprès des chauffeurs", dans un communiqué diffusé vendredi soir.

Intervention du gouvernement. "Conscient des conséquences désastreuses d'un blocage un jour de circulation alternée, de perturbations du RER B et de départs en congés de Noël, Uber rencontrera l'organisateur de la manifestation du 16 décembre, malgré les inacceptables menaces et violences, comme l'a souhaité le gouvernement", indique Uber.

Uber précise que l'organisation de nouveaux cycles de discussions permettra "de travailler aux évolutions du travail indépendant, à l'amélioration de la protection sociale, ainsi qu'à la rentabilité des chauffeurs VTC indépendants", après que la décision des représentants de chauffeurs VTC en colère d'une "trêve" des blocages pendant 24 heures destiné à permettre à la direction de la société de VTC de les recevoir.