Trois concurrents en course pour l'exploitation du nouveau Vélib'

Les Vélib actuels vivent leur dernière année
Les Vélib actuels vivent leur dernière année © JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
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JCDecaux, Smoove et SFR mènent trois groupements en lice pour reprendre l'exploitation des Vélib' à partir de 2018.

L'avenir du Vélib' se précise. Alors que le contrat de l'actuel exploitant des vélos en libre service (VLS) de Paris JCDecaux prendra fin en 2017, trois groupements d'entreprises sont sur les rangs pour reprendre l'exploitation du parc et moderniser la flotte de bicyclettes, selon Le Figaro.

Des vélos électriques. Le quotidien cite une source proche du dossier selon qui Vélib' est "une concession à plusieurs centaines de millions d'euros". Le syndicat mixte qui pilote Vélib' choisira la meilleure offre mais a fixé un cahier des charges, notamment la présence de vélos électriquesLe Figaro évoque une part de 30% de la flotte. Il faudra aussi développer Vélib' en banlieue en passant de trente à une cinquantaine de communes. "Il devrait y avoir de 1.400 à 1.500 stations au lieu de 1.200 aujourd'hui, et entre 21.000 et 22.000 vélos au lieu de 18.000 aujourd'hui", affirme une source à la Mairie de Paris, citée par le journal.

JCDecaux (allié à la SNCF et la RATP) est intéressé pour poursuivre l'exploitation. Auparavant, l'entreprise fournissait le service de vélo en libre service en échange de l'exploitation des panneaux publicitaires parisiens. Cette modalité ne sera plus possible dans le prochain contrat. JCDecaux mise sur son expérience internationale dans le secteur de VLS avec des parcs dans 13 pays européens et trente villes. 

Sécurité et numérique. Autre candidat, Smoove (allié à l'espagnol Moventia et à Indigo), exploitant français qui gère des vélos à Moscou, Vancouver, Helsinki, Marrakech, etc. Il mise sur la sécurité : "En deux ans, seulement 43 vélos ont été volés à Moscou", explique le PDG de l'entreprise basée à Montpellier au Figaro. Il pointe du doigt l'inefficacité de JCDecaux en la matière : les vols et actes de vandalismes coûtent cher aux communes, près de 4.000 euros par vélo et par an. Enfin, le dernier candidat est un groupement composé de SFR, Intermobility et Tracetel, qui parie sur le numérique afin de faire passer le Vélib' dans "l'ère 2.0".