Travailler le dimanche : un truc de jeunes

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Alexis Toulon et Olivier Samain
Une enquête de la CFDT montre que 68% des salariés du commerce ne veulent pas sacrifier leur repos dominical.

Le rapport Bailly tant attendu sur le travail du dimanche ne devrait pas s’étendre à de nouveaux secteurs, croit savoir Les Echos. Une nouvelle qui devrait satisfaire les syndicats, hostiles à la généralisation de l’ouverture dominicale des magasins. Pour enfoncer le clou, la CFDT publie une enquête qui montre que les salariés du commerce sont seulement 32% à être prêts à travailler le dimanche.

Le travailler plus pour gagner plus ne marche pas. L’argument généralement avancé pour justifier le travail dominical est l’appât du gain. Les salariés les moins bien payés seraient volontaires car leur journée de travail serait majorée. L’enquête de la CFDT montre que l’opposition des travailleurs du commerce est forte à cette mesure, même pour ceux qui gagnent moins de 1.500 euros par mois.

Les jeunes plus volontaires. L’enquête, qui porte sur 1.800 salariés du commerce, montre en revanche que les plus jeunes sont 60% à être prêts à travailler le dimanche. Autre facteur qui joue en faveur du travail dominical : la taille de l’entreprise. L’opposition des salariés des PME de moins de dix personnes est moins nette  que dans les entreprises plus importantes.

Le volontariat, les salariés n’y croient pas. Seulement un tiers des sondés pense par ailleurs que l’appel au volontariat pourrait fonctionner si leur entreprise ouvrait le dimanche. Les autres, au contraire, estiment que faute de personnel, les salariés pourraient ne pas avoir le choix ou que le volontariat ne soit en trompe l’œil, du fait des pressions directes ou indirectes de la hiérarchie.

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