Taxe réduite sur les tampons ? Les députés disent non

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N.M. avec AFP
Les produits d'hygiène féminine n'ont pas été jugés par l'Assemblée nationale comme des produits de "première nécessité" et continueront donc à être taxés à 20%.

L'Assemblée nationale a rejeté dans la nuit de mercredi à jeudi la demande de députés socialistes d'appliquer un taux de TVA à 5,5% aux produits de protection hygiénique féminine.

"Première nécessité". Cet amendement contre la "tampon tax", qui avait pourtant été accepté mardi en commission, était porté par la présidente de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée, Catherine Coutelle, qui considère ces produits comme "de première nécessité". Elle relayait la demande du collectif Georgette Sand, qui a lancé une pétition ayant recueilli plus de 17.000 signatures.

Mousse à raser aussi taxée à 20%. Le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert a répondu que "le gouvernement ne souhaite pas bouger sur les taux de TVA" dans le cadre du projet de budget pour 2016.  Il a relevé qu'un taux de 20% était appliqué aux mousses à raser pour hommes et que "le débat est passionné" mais "pas simple". La mesure pour les tampons, serviettes et autres coupes menstruelles était évaluée à 55 millions d'euros.