Afin de s’assurer que le tourisme reste bien au cœur des priorités économique du pays, le gouvernement tente d’aménager les amendements votés la semaine dernière qui augmentent la taxe de séjour. En effet, le prix affiché pourrait être augmenté de huit euros en province et de dix euros en Ile-de-France, avec la nouvelle taxe. Un écueil dans le développement du secteur que veulent éviter les professionnels et le gouvernement qui planche déjà sur des aménagements.
Une taxe dégressive. Christian Eckert, le ministre du Budget, a ouvert la porte à une nouvelle mouture de cette taxe. Les parlementaires, les ministres et les professionnels réfléchissent à une baisse du plafond de la taxe de séjour. Celle-ci pourrait passer de huit euros par jour et par personne à cinq euros, uniquement pour les palaces et les 5 étoiles. Pour les hôtels 3 et 4 étoiles, la taxe serait plafonnée à 3 euros et serait même supprimée pour les gammes en dessous. Les campings pourraient même être exemptés de cette taxe.
Lutter contre la concurrence des particuliers. Les hôteliers souhaitent, pour leur part, que les parlementaires s'attaquent aux sites de locations de meublés, comme Airbnb. En effet, ces sites de location, souvent proposés par des particuliers leur font une concurrence qu’ils jugent déloyale. De plus, ils échappent à tout impôt font valoir les professionnels. Selon les informations d’Europe 1, la question n'est pas tranchée, mais elle est sur la table.
DEBAT - Hausse de la taxe de séjour : le tourisme en péril ?
POSITION - Taxe de séjour : Fabius ne veut pas d'augmentation
ZOOM - Hôtellerie : la taxe de séjour multipliée par cinq