Supermarché : les produits qui flambent

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Sophie Amsili , modifié à
La note a grimpé de 3,5% en 2012 selon Familles rurales, surtout pour les produits "premiers prix".

Le ticket de caisse. A la caisse, les Français déboursent en moyenne 3,5% de plus qu'un an plus tôt pour acheter des produits de consommation courante.  Calculée par l'Observatoire des prix de l'association Familles rurales dans une étude rendue publique jeudi, cette hausse est cependant moins forte qu'en 2011, de l'ordre de 4,4% selon le même Observatoire. Depuis 2006, le panel de produits moyen a augmenté de 5,6%.

Marques et premiers prix. "Tous les panels sont à la hausse", note l'étude. Le prix des "marques nationales" et des "marques distributeurs" ont augmenté de près de 2,2%  avec un panel de produits moyen respectif de 178,18 euros et 132,42 euros. Les "premier prix" ont quant à eux bondi de 7,7% à 100,79%.

 

Les produits qui ont flambé. Toutes marques confondues, certaines catégories de produits ont vu leurs prix bondir, surtout parmi les "premiers prix" : c'est le cas des eaux (+7,3%), des boisseaux chaudes (+11,7%), des desserts (+10%) et des confitures et pâtes à tartiner (+10,7%). Les "premiers prix" des produits pour bébés et des surgelés grimpent également respectivement de 5,3% et 8,5%. Du côté des marques de distributeurs,  les produits d'hygiène corporelle coûtent 5,3% plus chers.

Les exceptions. Ouf ! Les marques nationales et les marques de distributeurs ont enregistré quelques légers reculs des prix, entre 0,3% et 2,9% , pour certaines catégories de produits : lessives et produits d'entretiens, produits pour bébé, produits laitiers et œufs sont concernés. Les "premiers prix" n'ont quant à eux diminué que pour un seul produit : les jus de fruits.

Les hypermarchés plus intéressants. Ce sont les supermarchés qui ont subi la plus forte augmentation, suivis des hypermarchés. Néanmoins, c'est de ces derniers que le consommateur peut ressortir avec le panier le moins cher : les produits "premiers prix" se révèlent en effet moins chers dans les hypermarchés que dans le hard-discount selon l'étude.