Christophe Sirugue 1280 2:54
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R.D. , modifié à
Le secrétaire d’État à l’Industrie, invité du "Club de la Presse" d'Europe 1, a écarté l'hypothèse d'une montée en puissance de l'État français dans le capital des chantiers navals.

L'État français ne compte pas devenir l’actionnaire majoritaire des chantiers navals de Saint-Nazaire dont le groupe sud-coréen STX souhaite se séparer avant la fin de l’année. Bercy a démenti ce lundi les informations du journal Libération en ce sens. Néanmoins, le ministère de l'Économie et des Finances indique toutefois qu'il compte peser sur le choix du repreneur.

Les différents acquéreurs. "L’État ne peut pas se désintéresser des chantiers navals de Saint-Nazaire", a assuré Christophe Sirugue, secrétaire d’État à l’Industrie, qui était l'invité ce lundi du Club de la Presse. "La question qui est posée est : comment pourrons-nous peser dans les options qui seront proposées par les différents acquéreurs ?"

Pas de nationalisation dans l'immédiat. "La question d’une participation plus forte de l’État dans le capital se posera s’il devait y avoir un acquéreur aux intérêts contraires à ceux de la France", a averti Christophe Sirugue, qui préfère toutefois maintenir à distance l’hypothèse d’une nationalisation. "C’est un outil qui est à notre disposition […] Je ne dis pas que l’on ne l’utilisera jamais, je dis que ce n’est pas l’objectif sur lequel nous sommes aujourd’hui", souligne le responsable politique.

Un "rôle de vigilance" de la part de l'État. "L’option que l’on privilégie", explique le secrétaire d’État, "c’est de trouver un industriel du secteur capable d’épauler les chantiers navals pour leur permettre de continuer à se développer ". "Notre rôle est de jouer à la fois un conseil, un appui sur les repreneurs officiels et en même temps de jouer notre rôle de vigilance", rappelle enfin Christophe Sirugue.