En 2005, année particulièrement sèche, plus de 70 départements avaient été touchés par des mesures de restriction de l’usage de l’eau. Cette année, au 30 juillet, le ministère de l’Ecologie a recensé en France 35 départements concernés par un arrêté préfectoral limitant certaines utilisations de l’eau. Un chiffre qualifié de "moyen" par Jean-Claude Vial, adjoint à la direction de l'eau et de la biodiversité au ministère de l’Ecologie.
Localement, la situation peut cependant être plus alarmante. Les préfectures de la Drôme, de la Loire et de la Haute-Loire ont ainsi pris des arrêtés pour restreindre l’usage de l’eau dans certaines zones. En Haute-Loire par exemple, de telles mesures avaient déjà été prises au cours des cinq dernières années. Mais l’heure est pour l’instant à la prévention. En cas d’infraction, les habitants risquent tout de même jusqu’à 1.500 euros d’amende.
En raison du réchauffement climatique, "à plus long terme, il y aura peut-être des économies supplémentaires et des changements de pratiques à réaliser", prévient cependant Jean-Claude Vial, adjoint à la direction de l'eau et de la biodiversité au ministère de l’Ecologie. Parmi les mesures envisagées : traquer toutes les fuites sur le réseau de distribution d’eau et changer durablement les cultures, en passant par exemple du maïs au tournesol, moins gourmand en eau.