Sacs en crocodile: Hermès et Jane Birkin ont trouvé un accord

La chanteuse et actrice Jane Birkin, qui avait exigé d'Hermès de débaptiser son mythique sac en crocodile portant son nom, renonce à sa demande.
La chanteuse et actrice Jane Birkin, qui avait exigé d'Hermès de débaptiser son mythique sac en crocodile portant son nom, renonce à sa demande. © AFP
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La chanteuse et actrice a renoncé à faire débaptiser le sac en crocodile portant son nom. Le groupe s'est en effet engagé à aller plus loin en matière de traitement des animaux. 

Le "Birkin" gardera son nom. La chanteuse et actrice Jane Birkin, qui avait exigé d'Hermès de débaptiser son mythique sac en crocodile portant son nom, renonce à sa demande, a-t-on appris vendredi. L'actrice s'est finalement dite "satisfaite des dispositions" prises par le groupe de luxe concernant le traitement des animaux qui servent à la fabrication de ses sacs.

L'affaire avait éclaté cet été, après la diffusion d'un reportage de l’association Peta, montrant des pratiques choquantes d’abattage des crocodiles dont la peau est utilisée pour la fabrication de ce sac de luxe, l'un des plus chers au monde. Sont directement mis en cause, les fournisseurs d'Hermès au Texas et au Zimbabwe. La réputation de la marque avait alors été profondément entachée.

Hermès s'engage. "Pour répondre à l'émotion et aux demandes de précisions exprimées par Jane Birkin, et en accord avec elle, la maison tient à réaffirmer son total engagement dans le traitement éthique des crocodiles élevés dans ses fermes partenaires" a indiqué Hermès dans un communiqué vendredi. Le groupe affirme qu'en "complément de ses inspections régulières depuis 10 ans", il "a mis en place un vaste et rigoureux programme d'audit auprès de l'ensemble de ses fournisseurs de peaux de crocodiles". Hermès précise également avoir "demandé que l'ensemble de ses fournisseurs aux Etats-Unis, y compris au Texas, appliquent" les standards "les plus exigeants", soit le document de référence en la matière appliqué dans l'État du Texas.

Hermès fait son mea culpa pour le Texas. Suite au film tourné par Peta, la maison reconnaît "un dysfonctionnement ponctuel lors de la procédure définie d'abattage" dans une ferme au Texas, qui a fait "l'objet d'un avertissement de notre part et d'une mise en garde en cas de non-respect des procédures recommandées. Tout nouvel indicent entraînera l'arrêt immédiat de nos relations avec cette ferme", est-il souligné. Quant au Zimbabwe, les images tournées sont "antérieures au partenariat" d'Hermès avec cette ferme, et "certaines images ne proviennent pas de cet établissement", affirme le groupe.