Revente de vêtements en ligne : comment Vide-dressing s'est imposé sur le marché

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Jérémy Delorme a repris les rênes de Vide-dressing. © Europe 1
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Vide-dressing, une plateforme de revente de vêtements en ligne, est devenu le leader du marché, notamment en luttant contre les contrefaçons et en réduisant ses marges. 
LA FRANCE BOUGE

Fondé il y a neuf ans, Vide-dressing s’est aujourd’hui imposé comme le leader des plateformes de revente de vêtements en ligne. L’idée ? "C’est de répondre à 'que faire des vêtements que l’on ne porte plus ?'", explique Jérémy Delorme, PDG de Vide-Dressing, au micro de Raphaëlle Duchemin dans La France bouge sur Europe 1. "À l’époque (de la fondation du site), on n’avait pas d’autres solutions que les dépôts-ventes, qui prennent une grosse commission, et des sites en lignes pas sécurisés", raconte-t-il.

Lutter contre la contrefaçon. Vide-dressing, qui revendique 1,5 million de membres, acheteurs et vendeurs confondus, et quelque 900.000 produits à la vente, allant de Zara à des marques de luxe, en passant par des robes de mariée, s’est distingué de ses concurrents en luttant contre les contrefaçons. "On a une équipe de juristes professionnels, et on peut identifier sur une base de faisceau d’indices les potentielles contrefaçons", explique Jérémy Delorme. L’an dernier, quelque 3.000 produits contrefaits ont ainsi été détectés et interdits à la vente sur le site.  

"Le moins cher du marché". Outre cette sécurité, le site de revente entre particuliers a aussi su se distinguer des traditionnels dépôts-ventes en réduisant sa commission. Alors qu’un dépôt-vente prend environ 50% de commission, Vide-dressing "prend 15% au vendeur, et 2% à l’acheteur. On est le moins cher du marché", assure son PDG.

>> De 13h à 14h, La France bouge avec Raphaëlle Duchemin sur Europe 1. Retrouvez le replay de l’émission ici

Si Jérémy Delorme affirme ne pas vouloir supplanter les dépôts-ventes, Vide-dressing est pourtant bel et bien devenu au fil des années le leader du secteur. "C’est plus facile, moins cher, et plus rapide car on fait ça directement depuis son ordinateur ou son téléphone portable." Désormais, l’entreprise qui emploie une cinquantaine de collaborateurs en France espère se développer sur le marché européen, et pourquoi pas américain.