Renault-Nissan va commercialiser 12 modèles électriques d'ici à 2022

Renault et Nissan renforcent leur alliance dans le secteur de l'électrique.
Renault et Nissan renforcent leur alliance dans le secteur de l'électrique. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
L'alliance Renault-Nissan passe la seconde dans l'électrique ainsi que dans la production de véhicules autonomes.

Renault-Nissan prévoit de commercialiser 12 nouveaux modèles de véhicules "100% électriques" d'ici à 2022, a indiqué vendredi le PDG Carlos Ghosn, en présentant le plan stratégique de l'alliance automobile à cette échéance. Dans le même temps, l'alliance automobile franco-japonaise a l'ambition de développer 40 modèles dotés de technologies de conduite autonome, et de devenir un "opérateur de services de mobilité à la demande par véhicules robotisés".

14 millions de véhicules en 2022. Renault veut "conserver le leadership" de l'alliance dans l'électrique au moment où les annonces de la concurrence se multiplient. Il a estimé, sans vouloir s'engager sur des objectifs fermes, que "plus de 30% des ventes de l'alliance seront électrifiées" en 2022, incluant donc les électriques mais aussi les hybrides (carburant-électricité). Globalement, Renault-Nissan vise des ventes annuelles de 14 millions de véhicules en 2022, soit une hausse de quelque 40% en six ans, a annoncé Carlos Ghosn. Les 14 millions d'unités à l'horizon 2022 devraient représenter un chiffre d'affaires combiné de 240 milliards de dollars, a-t-il remarqué. 

Renforcer l'alliance avec Mitsubishi. Récemment rejointe par Mitsubishi, l'alliance franco-japonaise souhaite également doubler ses "synergies", c'est-à-dire les économies nées du partage de fonctions communes entre les entreprises, à 10 milliards d'euros en six ans, a précisé le PDG de l'alliance, lors d'une conférence de presse à Paris. Renault, Nissan et Mitsubishi ont vendu près de 10 millions de véhicules en 2016, et Carlos Ghosn a estimé que ces ventes s'établiraient à quelque 10,5 millions d'unités cette année. Il a écarté l'idée d'une consolidation de l'alliance ou d'un renforcement des participations croisées entre ses membres, indiquant que le plan stratégique s'effectuerait en "respectant les identités des entreprises".