Les tergiversations du gouvernement sur le prélèvement à la source irritent les agents des finances publiques. Alors que mercredi, sur Europe 1, le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, assurait que la réforme serait bien effective à partir de janvier 2019, Emmanuel Macron temporisait dès le lendemain en déclarant attendre des "réponses précises". Samedi, Gérard Darmanin a ensuite laissé ouverte la possibilité d'un "arrêt" de la réforme.
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"Il est temps maintenant que les choses soient claires." Pour Philippe Grasset, secrétaire général de FO Finances, le gouvernement doit rapidement trancher car les "tergiversations ont assez duré". "Il est temps, maintenant, que les choses soient claires. Soit on y va, soit on n’y va pas", s'agace-t-il au micro d'Europe 1. "Techniquement, les agents ont travaillé pour que les dossiers soient prêts en temps et en heure, après bien des difficultés. Il y aura toujours des couacs au début, comme avec toutes les réformes. Mais dans l’ensemble, le dispositif est prêt", poursuit-il.
"Cela agace tout le monde, en particulier les agents des finances publiques qui sont soumis au questionnement des contribuables tous les jours sur le sujet", conclut-il.