Travail du dimanche, ouverture le soir... Monoprix pourrait créer "plusieurs milliers d'emplois"

Stéphane Maquaire Monoprix
Stéphane Maquaire, patron de Monoprix. © ERIC FEFERBERG / AFP
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G.S. avec Emmannuel Duteil , modifié à
Stéphane Maquaire, patron de Monoprix, était dimanche l'invité d'Ecosystème, la nouvelle émission d'Europe 1.
INTERVIEW

"Plusieurs milliers d'emplois". Stéphane Maquaire, patron de Monoprix, était dimanche l'invité d'Ecosystème, la nouvelle émission d'Europe 1. Il l'assure, si les négociations au sein de son entreprise aboutissait sur le travail du dimanche et en soirée, cela pourrait créer "plusieurs milliers d'emplois". "Des emplois à temps partiel, pour ceux qui le souhaitent, le week-end et en soirée. Et pour d'autres, une répartition différente et donc des emplois à temps plein", poursuit le dirigeant.  

"On ne peut pas baisser les prix systématiquement". Stéphane Maquaire est aussi revenu sur la différence de prix entre son enseigne, la plus chère de France, et ses concurrents. "On ne peut pas baisser les prix systématiquement. La consommation collective est en train de s’appauvrir à vouloir en permanence être sur le prix le plus bas, le plus bas, le plus bas", martèle-t-il. "Monoprix propose autre chose que simplement la bataille des prix. Que compare-t-on réellement ? Prenons les œufs par exemple. Nous, nous avons retiré les œufs élevés en batterie. Nous sommes les seuls à avoir une offre mode et beauté aussi large. Et sur l'alimentation, nous avons une qualité inégalable", se défend le dirigeant, qui rappelle avoir également "banni" les sacs plastiques de ses enseignes.

Faire du sport dans le sous-sol de Monoprix ? Stéphane Maquaire est également revenu sur sa stratégie web, dans laquelle il investit beaucoup. Ne va-t-elle pas supplanter les magasins physiques ? "Je n'ai aucune crainte là-dessus. Les deux canaux sont très complémentaires. Nos meilleurs clients sont ceux qui utilisent tous les canaux", assure-t-il, vantant les mérites du "click and collect", le fait de commander ses courses en ligne et d'aller les retirer en magasin. 

Stéphane Maquaire veut par ailleurs construire un système de magasin "communautaire". "Un peu comme un réseau social, on pourra aller en magasin, échanger avec des amis autour d'une table, poser des post-it pour indiquer un événement, pourquoi pas faire une séance de sport collectif au sous-sol par exemple"...