Plan social chez Veolia : les salariés à nouveau mobilisés lundi et mardi

Veolia avait annoncé le 20 juin un nouveau plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans le cadre d'un plan de transformation visant à relancer son activité et sa rentabilité.
Veolia avait annoncé le 20 juin un nouveau plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans le cadre d'un plan de transformation visant à relancer son activité et sa rentabilité. © ERIC PIERMONT / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le mouvement "pourrait avoir des conséquences" sur la distribution de l'eau, selon la CFDT.

"Non aux départs contraints" : les salariés de la branche Eau de Veolia sont à nouveau appelés à se mobiliser contre le quatrième plan social dans l'entreprise depuis 2014, lundi et pour une durée illimitée par la CFDT et mardi par l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, FO, CFTC et Unsa.

Le mouvement "pourrait avoir des conséquences" sur la distribution de l'eau, selon la CFDT. Tous les syndicats préviennent dans leur préavis de grève que tout salarié "non réquisitionné par arrêté préfectoral", y compris un salarié d'astreinte, sera couvert par le droit de grève.

"1.550 salariés sont menacés." Veolia avait annoncé le 20 juin un nouveau plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans le cadre d'un plan de transformation visant à relancer son activité et sa rentabilité, à la peine depuis plusieurs années. L'entreprise a chiffré le "sureffectif" à 572 postes, mais "1.550 salariés sont menacés", souligne l'intersyndicale, qui avait déjà mobilisé début juillet.

Le plan prévoit en effet la suppression de 1.647 postes, dont 97 vacants, et la création de 987 postes en mobilité géographique ou fonctionnelle. Il passera par des mesures d'âge et un plan de départs volontaires, sans exclure des départs contraints, et touchera les fonctions hors exploitation et les services client, avec la suppression de la majeure partie des centres d'appel.

"Refusons de nous faire couper la tête sans rien dire." "Exploitation et services support, tous concernés", souligne la CFDT dans un tract en refusant, comme l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, FO, CFTC et Unsa, tout départ contraint. "Refusons de nous faire couper la tête sans rien dire", renchérit de son côté l'intersyndicale. Les syndicats demandent aussi la mise en place d'une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) "qui permette vraiment aux salariés de se projeter au sein du groupe ou ailleurs via la formation".