Pauvreté : le revenu de base n'est "pas la bonne réponse", selon Griveaux

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Benjamin Griveaux estime que le revenu de base, bientôt expérimenté par 13 départements, n'est "pas la solution" © Alain JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Benjamin Griveaux estime jeudi que "c'est le travail qui aujourd'hui est un facteur d'émancipation, de progression" et que donc, le revenu de base n'est "pas la bonne réponse". 

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a affirmé jeudi ne pas croire que le revenu de base, que 13 départements souhaitent expérimenter, soit "la bonne réponse" à la pauvreté, disant préférer une société "fondée sur la valeur travail".

Le travail comme valeur totem. "On a mis au cœur du projet politique d'Emmanuel Macron le travail. Le travail, donc l'éducation. Moi je considère que c'est le travail qui aujourd'hui est un facteur d'émancipation, de progression", a déclaré Benjamin Griveaux sur France Inter. "Moi je ne considère pas que le minimum de base soit la bonne réponse parce que philosophiquement je préfère avoir une société fondée aussi sur la valeur travail", a-t-il ajouté.

Un revenu de base bientôt expérimenté. Treize présidents de départements défendant l'idée d'un revenu de base, versement mensuel unique issu d'une fusion de minima sociaux, ont lancé fin mars une concertation pour définir les contours d'une première expérimentation qu'ils souhaiteraient mener dans leurs territoires.

Principale cible de ce dispositif : les 34% de personnes éligibles au Revenu de solidarité active (RSA) qui n'en font pas la demande par manque d'information, par honte, ou parce que les démarches administratives leur semblent trop compliquées. Ce "revenu de base" ne serait pas universel mais bien soumis à des conditions de ressources.