Offre de reprise pour la raffinerie LyondellBasell

L'usine de LyonDellBassell de l'Etang de Berre est fermée mais entretenue depuis environ un an.
L'usine de LyonDellBassell de l'Etang de Berre est fermée mais entretenue depuis environ un an. © Maxppp
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Damien Brunon avec agences , modifié à
Alors que l’usine est à l’arrêt depuis un an, la société Sotragem propose de la racheter et d’y investir 400 millions d’euros sur trois ans.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a annoncé mercredi que la société monégasque Sotragem avait remis une offre "engageante" de reprise pour la raffinerie LyondellBasell de Berre-l'Etang dans les Bouches-du-Rhône. Cette offre, qui prévoit un investissement de 400 millions d'euros sur 3 ans, a été significativement améliorée d'un montant de 80 millions d'euros, précise le ministre dans un communiqué.

"Elle démontre la volonté de Sotragem de développer un projet industriel solide, qui pourra recréer sur le site de Berre-l'Etang plus de 200 emplois", ajoute-t-il. Pour Arnaud Montebourg, cette offre démontre "qu'il n'y a pas de fatalité dans la série de fermetures de sites de raffinage en France".

Sotragem, qui avait manifesté son intérêt pour la reprise du site de LyondellBasell depuis plusieurs mois, est spécialisé dans le transport et le négoce des produits pétroliers.  

Usine arrêtée depuis un an. LyondellBasell avait annoncé en 2011 son intention de chercher un acquéreur pour ce site, l'une des quatre raffineries situées sur le pourtour de l'étang de Berre. En septembre 2011, faute d'avoir trouvé un repreneur et invoquant "de lourdes pertes", le groupe américain LyondellBasell, immatriculé aux Pays-Bas et coté à Wall Street, avait annoncé la fermeture de la raffinerie, qui employait à l'époque 370 personnes.

Depuis un an, l'usine provençale était "sous cocon", c'est-à-dire arrêtée mais entretenue pour être prête à redémarrer en cas de reprise.

Peut-être échaudé par l'échec de précédentes marques d'intérêts pour le site, comme celles du libyen Tamoil, de l'indonésien Pertamina ou du financier américain Gary Klesch, Arnaud Montebourg prévient néanmoins qu'il restera "extrêmement vigilant sur toute manoeuvre visant à décourager la réalisation de ce projet" de reprise, sans préciser davantage.

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