Nuage : une facture de 260 millions

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
C’est l’estimation faite par Hervé Novelli du coût pour les compagnies aériennes et les voyagistes.

La facture s’alourdit. Le secrétaire d'Etat au Tourisme a chiffré à 260 millions d'euros, le coût total des perturbations dues au nuage de cendres venu d'Islande pour les compagnies aériennes et les voyagistes en France, lors d'une conférence de presse lundi.

Un médiateur nommé

Hervé Novelli a précisé que les compagnies aériennes avaient été affectées à hauteur de 188 millions d'euros, les tours opérateurs, 31 millions d'euros et les agences de voyages, 40 millions d'euros.

Il a, par ailleurs, annoncé avoir nommé un médiateur pour traiter les demandes des consommateurs et mis en place un numéro vert. Mardi dernier, il avait chiffré à 200 millions d'euros l'impact du nuage de cendres.

Les cendres volcaniques crachées par le volcan islandais Eyjafjöll depuis le 14 avril ont cloué au sol la quasi-totalité des avions en Europe pendant plusieurs jours. Le trafic est revenu à la normale depuis vendredi. Environ 1.000 français étaient encore bloqués à l'étranger dimanche soir.

Des dommages collatéraux

Outre le coût pour les compagnies aériennes et les voyagistes, Peugeot est également touché indirectement par les perturbations liées au nuage de cendres.

La fabrication de la Peugeot 308 sera interrompue mardi à Sochaux, la récente perturbation du trafic aérien liée à l'éruption du volcan islandais ayant contrarié la livraison de composants électroniques, ont indiqué lundi deux syndicats de l'entreprise. La confirmation n'a pu être obtenue auprès de la direction mais le numéro vert du site sochalien du groupe indiquait lundi aux salariés du "système 1", qui produit la 308, l'annulation des deux séances de travail de mardi.

Selon Pascal Pavillard, un représentant de la CFDT, il s'agirait de composants électroniques pour le calculateur de ce modèle. Les salariés ne sauront que mardi dans le journée si la production des 308 peut redémarrer le lendemain. La semaine passée la production avait été menacée par le non-acheminement aérien de composants électroniques depuis le Brésil, mais elle n'avait finalement pas du être stoppée.