La campagne de la primaire à droite, lancée officiellement mercredi avec la publication des noms des sept candidats qualifiés, mais commencée en réalité depuis déjà plusieurs semaines, s'accompagne déjà de son lot de promesses électorales. En meeting, mercredi soir, à Marcq-en-Baroeul, dans le Nord, où il a passé une journée de déplacement, Nicolas Sarkozy a annoncé que lui président, il baisserait les impôts.
Contre-choc fiscal. "Dès l'été 2017, l'impôt sur le revenu de tous les Français baissera de 10% car c'est une condition essentielle pour redonner de l'espoir à la France qui travaille", a-t-il déclaré. Une mesure qui serait la clef de voûte du "contre-choc fiscal" que promet le candidat à la primaire de la droite. Et qui s'accompagnera, promet-il, d'une baisse des "charges qui pèsent sur le travail peu qualifié" de "34 milliards" d'euros.
Exonération des successions. Nicolas Sarkozy a aussi évoqué l’élargissement du service minimum en cas de grève, le retour des heures supplémentaires défiscalisées, la fin des cotisations sociales sur les emplois à domicile, l’exonération des successions en ligne directe jusqu’à 400.000 euros par enfant, et une baisse de la fiscalité sur l’épargne.