Nathalie Kosciusko-Morizet NKM 1280 1:09
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M.B. , modifié à
La députée de l'Essonne, favorable à un abandon progressif plutôt qu'une interdiction du diesel, souhaiterait néanmoins que les institutions commencent par donner l'exemple.
INTERVIEW

"Plutôt que les donneurs de leçon, je préfère les montreurs d'exemple." Le tacle de Nathalie Kosciusko-Morizet est destiné à la Mairie de Paris. Invitée lundi sur Europe 1 pour les "Lundis de la Primaire", la candidate à la primaire de la droite a jugé que la "politique anti-diesel" menée "en ce moment" par la capitale n'était "pas illégitime", mais devait commencer par les pouvoirs publics eux-mêmes. 

"Bien compliqué d'interdire". La députée de l'Essonne "trouve bien compliqué d'interdire comme ça, brutalement" les véhicules diesel. "En revanche, accélérer la sortie" de ce type de carburant est une mesure à laquelle elle est favorable. Mais pas question de l'exiger des citoyens et de ne pas faire la même chose au sein des institutions. "Quand vous regardez les commandes de la ville de Paris, on a diésélisé le parc. Et on a eu tendance à utiliser plus les véhicules diesel parce que ce carburant est moins cher", a expliqué NKM. "On a fait ça pendant des années. Les institutions doivent balayer devant leur porte."