Molex dénonce l'approche "agressive" de Paris

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La vice-présidente de Molex, Ana Rodriguez, a dénoncé mercredi, dans un entretien à l'AFP, une "approche très agressive" de la France contre l'équipementier américain, après sa décision de ne pas financer jusqu'au bout le plan social de son usine française fermée en 2009. Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a sommé dans la matinée les directions de Renault et PSA de ne plus entretenir de relations avec la firme américaine, qui a refusé de payer les indemnités de congé de reclassement dues à 19 des 283 salariés sujets au plan social de 2009, alors qu'elle a affiché au troisième trimestre un bénéfice net record de 75,1 millions de dollars au troisième trimestre, pour un chiffre d'affaires de 897,7 millions.