Laurent Berger 1280
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M.B. , modifié à
Le leader de la CFDT a estimé, mardi sur Europe 1, que la filière ferroviaire étant une filière d'avenir, l'État a raison de se servir de la commande publique pour sauver le site d'Alstom à Belfort.
INTERVIEW

Ce mardi sera décisif pour l'avenir de l'usine Alstom à Belfort. Une réunion rassemble en effet les élus locaux, les syndicats, la direction du groupe, et le gouvernement pour tenter de trouver des alternatives à la fermeture annoncée du site. Alors que l'État serait prêt à acheter des TGV pour le maintenir en activité, Laurent Berger, leader du syndicat CFDT, s'en est félicité. "Je pense qu'il y aura de la commande publique", a souligné le syndicaliste, mardi, sur Europe 1. "Pour maintenir ce site, il faut de la commande publique, mais aussi de la diversification et une stratégie."

Un "site d'avenir". Selon Laurent Berger, la décision de l'État est la bonne car l'usine de Belfort est un "site d'avenir". "Si c'était un secteur industriel condamné, sans avenir, il faudrait regarder les choses en face. Ce n'est pas le cas." De fait, le leader syndical estime que dans le cadre de la transition écologique, "il faut développer le rail davantage que d'autres modes de transport". Alors que l'usine de Belfort "est un site où il y a beaucoup de compétences et des salariés très mobilisés", "je trouve que c'est le rôle de l'État" que d'intervenir, a précisé Laurent Berger. Le numéro un de la CFDT a par ailleurs rappelé que les pouvoirs publics devaient aussi "remobiliser la filière ferroviaire".