L’État confirme ses engagements pour Alstom Belfort

Bruno Le Maire a voulu rassurer les 490 salariés et les élus locaux, jeudi.
Bruno Le Maire a voulu rassurer les 490 salariés et les élus locaux, jeudi. © SEBASTIEN BOZON / AFP
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avec AFP , modifié à
"Les gouvernements passent mais les engagements de l’État restent", a assuré le ministre de l'Économie, en visite jeudi sur le site d'Alstom à Belfort.

Bruno Le Maire et Élisabeth Borne, les ministres de l’Économie et des Transports, ont confirmé jeudi à Belfort les engagements pris par l’État en octobre 2016 pour garantir la survie du site local Alstom et de sa production de locomotives et de motrices TGV.

"Le TGV du futur se fera ici". "Les gouvernements passent mais les engagements de l’État restent", a déclaré Bruno Le Maire à un groupe de salariés, à l’issue d’un comité de suivi des engagements sur Alstom Belfort, avec les représentants de la direction de l’entreprise, des salariés et des collectivités locales. "Le TGV du futur se fera ici, à Belfort. Les engagements qui ont été pris sur les investissements du futur, je pense en particulier au bus électrique, seront tenus", a-t-il ajouté en précisant que la production de ce dernier resterait à Duppigheim, dans le Bas-Rhin.

La majorité des engagements tenus. Un an après la crise, la majorité des engagements pris par l’État, y compris la commande, à l’époque moquée, de quinze rames de TGV vouées à rouler à vitesse normale sur la ligne Intercités Bordeaux-Marseille, ont été tenus, offrant au site une charge de travail jusqu’à fin 2019.