Corruption, fraude fiscale, trafic d'influence... Au 1er août, le parquet financier, créé en 2014, s'occupait de 369 affaires, soit le triple d'il y a deux ans.
Les chiffres de l'été du PNF : la fraude fiscale et la corruption au coeur de l'activité pic.twitter.com/FaEUdKqiFh
— Parquet financier (@pr_financier) 17 août 2016
380 millions de manque à gagner pour le fisc. Ce sont les affaires portant sur "des atteintes aux finances publiques" qui représentent la part la plus importante des dossiers gérés par le parquet : 43%. L'escroquerie à la TVA coûte très cher à l'Etat, notamment en ce qui concerne le dossier sur la taxe carbone. Une quinzaine d'affaires sont ainsi cours, représentant 380 millions d'euros de manque à gagner pour le fisc. La fraude fiscale concerne elle soit des particuliers qui fraudent l'impôt sur le revenu ou l'ISF, soit des entreprises comme Google.
Guéant, Dassault, Sarkozy... A propos des affaires portant sur des atteintes à la probité et qui représentent 40% de l'activité du parquet, la corruption et le trafic d'influence occupent une grande place. Plusieurs dossiers sont sur la table : l'affaire des achats de vote à Corbeil-Essonne avec Serge Dassault, l'affaire des écoutes téléphoniques Sarkozy/Azibert, l'affaire des primes de Guéant...
Enfin, 17% des affaires portent sur des atteintes au bon fonctionnement des marchés financiers.