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M.B.
Pascal Novelin, délégué CGT d'Alstom Transport, se dit toujours inquiet pour l'avenir des salariés de l'usine de Belfort, jeudi sur Europe 1.
INTERVIEW

"Pour l'instant, on est rassurés de rien". Pascal Novelin, délégué CGT d'Alstom Transport, a refusé de se réjouir, jeudi sur Europe 1, des potentielles solutions trouvées pour reclasser les salariés de l'usine de Belfort. Mercredi dernier en effet, la direction du groupe a annoncé la fermeture de ce site d'ici à 2018, en raison des baisses de commandes.

General Electric à la rescousse.Selon nos informations, des pistes seraient à l'étude pour éviter que les employés ne se retrouvent sur le carreau. Le gouvernement discuterait en effet en ce moment avec General Electric pour que le groupe américain embauche des salariés d'Alstom transport. L'entreprise a déjà racheté l'an dernier la division énergie d'Alstom et partage également avec Alstom transport le même site industriel à Belfort. Mais pour les syndicats, difficile de s'enthousiasmer tant que rien n'est concret. "On n'a aucune nouvelle", assure Pascal Novelin. "Aucune discussion officielle avec la direction d'Alstom Belfort concernant General Electric" n'est parvenue à leurs oreilles.

"On ne se satisfera que de choses réelles". Une autre option serait également examinée. La SNCF devrait commander six rames de train pour le Paris-Milan, ce qui donnerait quelques mois de travail supplémentaires à Belfort. "Au niveau des rames, on n'a rien d'officiel", réagit Pascal Novelin. "Pour l'instant, le gouvernement travaille de son côté et va nous recevoir à la fin du mois." La CGT refuse donc de crier victoire. "Evidemment qu'on sera bien content" si le reclassement chez General Electric devait se faire, a précisé le délégué syndical. Mais "On ne se satisfera que de choses réelles."