Les "Goodyear" mettent fin au conflit... ou presque

Les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord ont obtenu mercredi de la direction le triplement de leurs indemnités de départ, mais saisiront les prud'hommes pour contester "l'inexistence" économique de leurs licenciements, a annoncé la CGT dans un communiqué.
Les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord ont obtenu mercredi de la direction le triplement de leurs indemnités de départ, mais saisiront les prud'hommes pour contester "l'inexistence" économique de leurs licenciements, a annoncé la CGT dans un communiqué. © MAXPPP
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avec AFP
Les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord ont obtenu le triplement des indemnités de départ pour "tous". 

Les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, qui ont signé mercredi un accord de fin de conflit avec la direction, ont obtenu le triplement des indemnités de départ pour "tous", a annoncé la CGT dans un communiqué. Cet "accord à l'arraché", signé en préfecture mercredi en début d'après-midi à Amiens entre le syndicat ultra-majoritaire et le fabricant de pneumatiques, "impose à Goodyear des indemnités trois fois plus importantes pour tous les salariés" que ce qui était prévu lors d'un plan de départs volontaires qui avait été proposé en 2012, a déclaré la CGT.

L'ensemble des 1.173 salariés est concerné par cet accord, y compris ceux qui pourraient être repris par le groupe américain Titan, à qui Goodyear doit céder la production de pneus agricoles, a précisé le syndicat. Le 1er novembre, Maurice Taylor, PDG de Titan International, s'était dit prêt à reprendre l'usine d'Amiens-Nord "avec zéro employé", pour redémarrer sur de nouvelles bases. "Aucun de nous ne sera à la merci d'un licenciement sans indemnité par Titan", s'est réjouie la CGT.