Les attentats et les grèves ont pénalisé Euro Disney

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Image d'illustration. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
L'exploitant du parc Disneyland Paris a enregistré un chiffre d'affaires de 327 millions d'euros d'avril à juin, soit une baisse de 9%.

Euro Disney, exploitant notamment du parc Disneyland Paris, entre dans une période d'incertitudes, souffrant des conséquences des attentats, qui pénalisent son activité depuis novembre, et faisant face à d'importants investissements.

Grève, été pourri et terrorisme. Entre avril et fin juin, l'exploitant du parc Disneyland Paris a enregistré un chiffre d'affaires de 327 millions d'euros, en baisse de 9%, selon un communiqué diffusé par le groupe mardi.  "Le troisième trimestre a été marqué par des éléments externes difficiles qui ont impacté le secteur touristique parisien tels que les mouvements de grève, des conditions météorologiques exceptionnellement mauvaises, ainsi que de vives inquiétudes en termes de sécurité publique suite aux événements de Paris et Bruxelles", commente Catherine Powell, présidente d'Euro Disney, citée dans le communiqué.

Chiffre d'affaires des parcs en recul de 13%. Dans ce contexte, le chiffre d'affaires des parcs à thème du groupe recule de 13%, à 182 millions d'euros, en raison d'une baisse de fréquentation de 11% et d'un recul de 2% de la dépense moyenne par visiteur. Le chiffre d'affaires des hôtels et du Disney Village, lui, se replie de 6%. Seules les activités immobilières tirent un peu leur épingle du jeu, atteignant les 3 millions d'euros sur le trimestre, contre 1 million il y a un an. "Cette hausse s'explique par une hausse des activités de vente de terrain", activité fluctuante par nature, indique le groupe.

"Manque de visibilité" sur cet été. Euro Disney a déclaré avoir un "manque de visibilité" sur les réservations de cet été, alors que la période est marquée par "un certain attentisme des visiteurs", notamment à la suite de l'attentat de Nice. "Nous n'avons toutefois pas enregistré d'annulations en masse" depuis l'attentat de Nice du 14 juillet dernier, ajoute la direction, espérant des réservations de dernière minute pour les prochaines semaines. Dans ce contexte, le groupe exprime son "incertitude" quant aux résultats de l'exercice en cours, qui se termine fin septembre. Il ne communique aucune prévision chiffrée.