Le volailler français LDC a déposé une offre pour Doux, comme l'ukrainien MHP

Doux est également en discussion avec MHP en vue d'une éventuelle reprise.
Doux est également en discussion avec MHP en vue d'une éventuelle reprise. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le groupe français LDC a déposé une offre pour reprendre le volailler Doux, qui doit être placé en liquidation judiciaire le 3 avril. L'Ukrainien MHP a aussi déposé une offre.

Le groupe français LDC a soumis une offre pour reprendre le volailler Doux, qui déposera une demande de placement en liquidation judiciaire le 3 avril, a annoncé mercredi une porte-parole de LDC. LDC n'a donné aucun détail dans l'immédiat sur la teneur de son offre.

Loué, Le Gaulois, Maître Coq… Le groupe LDC, basé dans la Sarthe, possède les marques Loué, Le Gaulois, Maître Coq, Marie et Traditions d'Asie. Il revendique un chiffre d'affaires de 3,6 milliards d'euros pour 2016/2017, avec 18.500 collaborateurs et 75 sites de production. 

1.200 emplois. Le groupe Doux, dont le siège est situé à Châteaulin, dans le Finistère, est entré dans le giron de Terrena, deuxième groupe coopératif agricole français, en mars 2016. Mais, selon ce dernier, il perd plus de 35 millions d'euros par an. Et début mars, la coopérative a indiqué qu'elle ne pourrait pas soutenir "éternellement" le groupe, qui emploie quelque 1.200 personnes après un millier de suppressions de postes en 2012.

Jusqu'à 15 millions d'euros de la région Bretagne. Lundi, la région Bretagne s'était dite prête à mettre jusqu'à 15 millions d'euros sur la table pour accompagner un éventuel projet de reprise. Le groupe Doux est par ailleurs dans l'attente d'un jugement qui doit être rendu en avril par le tribunal administratif de Rennes dans une affaire de subventions européennes touchées malgré des teneurs en eau dans les poulets supérieures aux normes.

L'Ukrainien MHP dépose une offre de reprise partielle. Le groupe agro-industriel MHP va déposer une offre de reprise partielle pour le volailler français, a indiqué le groupe ukrainien dans un communiqué mercredi soir sans donner le montant de l'acquisition. MHP qui doit déposer formellement son offre avant minuit auprès de l'administrateur judiciaire, s'engage à investir "76 millions d'euros" pour "développer sur le long terme une filière avicole bretonne" et à "conserver ses marques en France", précise le communiqué.