Le taux de chômage remonte de 0,2 point au 1er trimestre, à 9,2% en France entière

Le taux de chômage avait fortement baissé en 2017.
Le taux de chômage avait fortement baissé en 2017. © LOIC VENANCE / AFP
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avec AFP , modifié à
Au total, l'Insee a comptabilisé 2,75 millions de chômeurs en moyenne au 1er trimestre, selon des chiffres provisoires.

Après une forte baisse fin 2017, le taux de chômage est reparti à la hausse (+0,2 point) au 1er trimestre, pour s'établir à 9,2% en France entière (hors Mayotte), selon des chiffres provisoires de l'Insee publiés mercredi. La dernière évolution trimestrielle est toutefois à analyser avec prudence, car elle se situe dans la marge d'erreur de l'indicateur (+/-0,3 pt).

2,75 millions de chômeurs au 1er trimestre. Sur un an, le taux de chômage, mesuré par l'Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), reste en baisse de 0,4 point. Au total, l'Insee a comptabilisé 2,75 millions de chômeurs en moyenne au 1er trimestre, soit une hausse de 83.000 (+3,1%) sur trois mois et une baisse de 79.000 (-2,8%) sur 12 mois. Sur la seule métropole, le taux de chômage remonte de 0,3 point, mais reste sous la barre des 9%, à 8,9%. En valeur absolue, l'Insee y a comptabilisé 2,59 millions de chômeurs.

Hausse du chômage chez les jeunes et les séniors. Parmi eux, 1,06 million recherchent du travail depuis au moins un an. Le taux de chômage de longue durée baisse de 0,1 point sur trois mois, à 3,6% de la population active. Sur le trimestre, toutes les classes d'âges ont vu leur situation se détériorer légèrement. Les taux de chômage des jeunes (15-24 ans) et des seniors ont augmenté de 0,1 point, respectivement à 21,4% et 6,5%. Ces deux taux restent sur une bonne tendance sur un an.

"Halo autour du chômage". Contrairement au taux de chômage, le "halo autour du chômage" a, lui, baissé au 1er trimestre. Ces personnes souhaitant travailler, mais pas comptabilisées parce qu'elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement, étaient 1,48 million au 1er trimestre, un nombre en baisse de 22.000 sur le trimestre, mais quasi stable (-10.000) sur un an. Par ailleurs, le taux de personnes en sous-emploi, c'est-à-dire qui souhaiteraient travailler davantage, a augmenté de 0,4 point, à 6,0% au 1er trimestre. Il est quasi stable (-0,1 point) sur un an. Il s'agit, pour l'essentiel, de travailleurs à temps partiel subi.