Le président de la SNCF défend la marque "InOUI" pour le TGV

"A chaque fois que la SNCF bouge, tout changement chez nous est regardé avec un oeil critique, positif ou négatif", a estimé Guillaume Pépy.
"A chaque fois que la SNCF bouge, tout changement chez nous est regardé avec un oeil critique, positif ou négatif", a estimé Guillaume Pépy. © ERIC PIERMONT / AFP
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avec AFP , modifié à
"Nous nous sommes contentés de nommer un service qui jusqu'à présent n'avait pas de nom", a expliqué le président de la SNCF. 

Le président de la SNCF Guillaume Pepy a défendu lundi la marque "InOUI" sous laquelle va désormais être commercialisée l'offre TGV classique, après une salve de commentaires moqueurs ou incrédules sur les réseaux sociaux.

Tout changement "regardé avec un oeil critique". "A chaque fois que la SNCF bouge, tout changement chez nous est regardé avec un oeil critique, positif ou négatif. Mais il faut tenir compte (du fait) qu'en même temps la plus forte critique qu'on nous fait c'est l'absence de changement", a lancé Guillaume Pepy lors d'une conférence de presse à Paris. L'entreprise publique a présenté vendredi les principes de sa nouvelle offre de trains à grande vitesse: d'un côté le "low cost" Ouigo, qui devrait passer de 5% à 25% du trafic TGV à l'horizon 2020 et de l'autre le TGV classique, baptisé donc "InOUI".

"Pépouy". "Nous nous sommes contentés de nommer un service qui jusqu'à présent n'avait pas de nom", a résumé Guillaume Pepy. Mais dès cette décision médiatisée vendredi soir, les réseaux sociaux, dont Twitter, ont bruissé de commentaires empreints de dérision voire d'hilarité, certains mettant en scène des spécialistes du marketing ayant abusé de substances psychotropes, d'autres rapprochant InOUI du héros des tout-petits Oui-Oui ou encore rebaptisant Guillaume Pepy "Pépouy".

"Un miroir du pays". "Etant donné que nous sommes un miroir du pays, il suffit qu'il y ait une réelle frustration de quelques milliers ou quelques dizaines de milliers de personnes pour que ça devienne un tollé ou une bronca", a philosophé Guillaume Pepy, assurant que l'équipe dirigeante SNCF s'"attendait complètement" à une réaction forte.