Le plan social de GE Hydro à Grenoble recalé par l'administration

Le plan social en question prévoit la suppression de quelque 345 emplois.
Le plan social en question prévoit la suppression de quelque 345 emplois. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
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avec AFP , modifié à
L'administration a refusé d'homologuer le plan de sauvegarde de l'emploi qui lui avait été soumis, contestant la définition des catégories professionnelles.

Le plan de restructuration du site GE Hydro à Grenoble, qui prévoit la suppression de quelque 345 emplois, a été bloqué par l'administration, ont indiqué vendredi à l'AFP direction et syndicats.

"Une victoire" pour les syndicats. La Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) a refusé d'homologuer le plan de sauvegarde de l'emploi qui lui avait été soumis, en estimant que la direction devait mieux préciser les catégories professionnelles pouvant bénéficier de mesures d'accompagnement. "C'est une victoire. Cela prouve que nous avions raison quand nous disions que ce plan était bâti à la va-vite", a déclaré à l'AFP Nadine Boux, au nom de l'intersyndicale CFE-CGC, CFDT et CGT.

Un plan révisé proposé "dans les meilleurs délais". Dans un communiqué, la direction du site a souligné que la Direccte ne contestait que la seule définition des catégories professionnelles. "Le reste du plan n'a soulevé aucune objection", a-t-elle fait valoir. Elle prévoit donc d'étudier "dans les prochains jours" le point contesté avec les instances représentatives du personnel, avant de soumettre un plan révisé "dans les meilleurs délais". "Nous allons devoir nous remettre autour de la table mais, cette fois-ci, nous voulons y voir siéger les vrais décideurs. On invite Jérôme Pécresse (PDG de GE Renouvelables, la société mère de GE Hydro) à venir", a souligné Nadine Boux.