L'Assemblée vote les crédits pour la charge de la dette, poste majeur de dépense de l'Etat

Les députés ont validé à main levée les crédits de la charge de la dette, qui s'élèvent à 41,8 milliards d'euros. Image d'illustration.
Les députés ont validé à main levée les crédits de la charge de la dette, qui s'élèvent à 41,8 milliards d'euros. Image d'illustration. © THOMAS SAMSON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Pour la dette, "2018 marquera un coup d'arrêt à sa progression ininterrompue depuis la crise de 2008", souhaite le ministre de l'Economie. 

L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de mercredi à jeudi le budget destiné principalement à la charge de la dette, le gouvernement mettant en avant l'objectif "essentiel" d'une réduction de la dette publique sur le quinquennat.

41,8 milliards d'euros. Les députés ont validé à main levée, dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de budget 2018, les crédits de la mission "Engagements financiers de l'État", qui s'élèvent à 41,8 milliards d'euros. Ces crédits relèvent à 98,6 % du programme relatif à la charge de la dette et à la trésorerie de l'État. Les députés ont aussi voté notamment les crédits liés aux participations financières de l'Etat et ceux du compte spécial concernant la participation de la France au désendettement de la Grèce. 

Une réduction "essentielle" estime Le Maire. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a jugé "essentielle" la réduction de la dette. Évoquant la "trajectoire de rétablissement durable des finances publiques, dont le projet de loi de finances 2018 est la traduction concrète", il a mis en avant un cap qui "tient en trois chiffres : 5 points de réduction de la dette publique pour le quinquennat, 3 points de réduction de la dépense publique et 1 point de baisse des prélèvements obligatoires". Pour la dette, "2018 marquera un coup d'arrêt à sa progression ininterrompue depuis la crise de 2008, avant une inversion de tendance prévue sur l'ensemble du quinquennat", a-t-il affirmé. "Sur 5 ans, la dette publique serait donc ramenée à 91,4% du PIB en 2022 contre 96,8% prévu pour la fin de l'exercice 2017".