La Trabant, historique et…électrique

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Une nouvelle version de ce symbole de l’Allemagne de l’Est a été présentée au salon de Francfort.

C’est l’objectif de Jean-Louis Borloo : voir deux millions de voitures propres rouler sur les routes françaises en 2020. Et parmi les nouveaux modèles qui pourraient faire leur apparition, se trouve une revenante : la Trabant, la voiture mythique de l’Allemagne de l’Est. Un prototype de la "Trabant nT" ou "new Trabi" en version électrique a été présentée en septembre au salon de l’automobile de Francfort.

Economique et robuste : c’étaient les qualités de base de la Trabant, signe extérieur d’une certaine réussite en RDA et complètement dépassée à la chute du Mur de Berlin. Créé à l’origine par le constructeur VEB Sachsenring Automobilwerke Zwickau, le modèle a été repris par Herpa, un groupe allemand spécialisé dans les reproductions miniatures de voitures. La "Trabant nT" est un modèle "plus simple et écologique sans abandonner le fun, l’émotion et la sécurité", explique cette marque.

Cette "new Trabi" devrait atteindre 130 km/h grâce à une batterie au lithium-ion rechargeable en une nuit. Avec son moteur de 45 kW, elle pourrait disposer d’une autonomie de 160 km.

Si le processus de fabrication à grande échelle se met en place, cette voiture pourrait être commercialisée en 2012. Reste son prix qui pourrait empêcher d’en faire une voiture aussi populaire que son ancêtre, vendue à plus de 3 millions d’exemplaires et pour laquelle les ménages est-allemands devaient parfois patienter longtemps : autour de 20.000 euros, selon la presse allemande.