La famille Mittal "choquée" par Montebourg

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Le ministre accuse le groupe de "ne pas respecter la France" en refusant de céder Florange.

• La phrase. "Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France", a lâché  Arnaud Montebourg au quotidien économique Les Echos paru lundi, menaçant de nationaliser temporairement le site de Florange si ArcelorMittal n'acceptait pas de le céder dans sa totalité à un repreneur.
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La réaction. Si l’objectif d’Arnaud Montebourg était de faire sortir la famille Mittal de son mutisme, c’est réussi. Déclarés persona non grata en France par le ministre du Redressement productif, les patrons du numéro un mondial de la sidérurgie se disent "extrêmement choqués" dans les colonnes du quotidien Le Monde. "Il attend de François Hollande, qu'il devait rencontrer mardi, un comportement plus raisonnable, fait-on savoir dans son entourage", précise le quotidien.

La majorité derrière Montebourg. La majorité n’a d’ailleurs pas tempéré cette sortie très médiatique, Arnaud Montebourg recevant même le soutien du président de l'Assemblée nationale. "Attendez, il y a un certain nombre de repreneurs, Mittal c'est pas Merlin l'enchanteur ! "Il est venu en France parce que nous avions un savoir-faire et des sites. S'il s'en va, il y aura des repreneurs. Regardez, il y a deux repreneurs qui sont en train de frapper à la porte", a réagi lundi matin Claude Bartolone.
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