La croissance du quatrième trimestre 2015 revue à la hausse à +0,3%

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Sur l'ensemble de 2015, la consommation des ménages a augmenté de 1,4%. © YOSHIKAZU TSUNO / AFP
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avec AFP , modifié à
BONNE NOUVELLE ? - L'Insee a revu à la hausse la croissance du troisième trimestre de l'année 2015. Mais pour l'année, elle reste inchangée.

La croissance du Produit intérieur brut (PIB) en France pour le quatrième trimestre de 2015 a été revue à la hausse à 0,3% contre 0,2% annoncés auparavant.

Les prévisions pour l'année inchangées. Cela ne change rien au chiffre de la croissance pour l'ensemble de 2015 qui s'est établi à 1,1%, précise l'Institut national des statistiques et des études économiques (l'Insee) dans un communiqué. "Cette révision s'explique notamment par l'intégration d'indicateurs indisponibles lors de la première estimation, principalement sur l'investissement des ménages en logements neufs, la consommation d'énergie et les échanges extérieurs et par des révisions d'indicateurs déjà disponibles", explique-t-il.

La consommation des ménages a moins reculé que prévu. Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont reculé de 0,2% au quatrième trimestre, marqué par les attentats de Paris et des températures particulièrement douces. Ce recul a toutefois été révisé à la baisse par rapport à la première estimation, qui était de -0,4%. "Les dépenses en biens diminuent (-0,5% après +0,7%), en particulier en énergie et en habillement", indique l'Insee. La consommation d'énergie s'est repliée de 2,4% après +1,7% au troisième trimestre, tandis que les dépenses en services ont légèrement ralenti, augmentant de 0,1% après +0,2%.

Sur l'ensemble de 2015, la consommation des ménages a augmenté de 1,4%, un chiffre inchangé par rapport à la première estimation. "Il s'agit de la plus forte augmentation depuis 2010", souligne l'Insee.
Les investissements ont pour leur part accéléré au quatrième trimestre, à +0,7% après +0,1% au trimestre précédent. Ceux des entreprises ont crû de 1,3%, mais ceux des ménages ont reculé de 1% (contre une hausse de 0,1% annoncée lors de la première estimation).