La consommation des ménages en biens en baisse de 1,9% en octobre

Après trois mois de hausse, les achats de biens fabriqués ont quant à eux reculé de 1,7% en octobre. Image d'illustration.
Après trois mois de hausse, les achats de biens fabriqués ont quant à eux reculé de 1,7% en octobre. Image d'illustration. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Ce retournement de tendance par rapport à septembre s'explique en partie par des températures relativement élevées. 

Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont reculé de 1,9% en octobre, en raison d'une forte diminution de la consommation d'énergie mais aussi de biens durables, a annoncé mercredi l'Insee dans un communiqué.

En cause : des températures clémentes. Ce recul, qui constitue un retournement de tendance par rapport au mois de septembre, où les dépenses de consommation avaient augmenté de 1%, s'explique notamment par les températures relativement élevées enregistrées le mois dernier. Selon l'Insee, la consommation d'énergie a ainsi reculé de 6,1%, alors qu'elle avait augmenté de 3,3 % en septembre, dans un contexte de contraction des dépenses en gaz et électricité. Ce recul s'explique aussi par une baisse de la consommation de produits raffinés, en particulier d'essence et de gazole, qui a chuté de 8% après une hausse marquée en septembre (+5,3%), précise l'organisme public.

-5,2% pour le textile, -0,3% pour l'alimentation. Après trois mois de hausse, les achats de biens fabriqués ont quant à eux reculé de 1,7%, avec une nette baisse des dépenses en équipement du logement, mais aussi en habillement. Les dépenses en équipement du logement ont ainsi reculé de 3% (après avoir augmenté de 1,4% en septembre), malgré un rebond des achats en équipements de communication (smartphones). Les achats en habillement et textile ont pour leur part diminué de 5,2%, tandis que les dépenses en matériels de transport ont diminué pour le deuxième mois consécutif (-0,3% après -0,2%), notamment pour les camping-cars et les caravanes. Les achats alimentaires, enfin, se sont contractés de 0,3%, après un rebond marqué en septembre (+0,8 %). La consommation de fruits et légumes a ainsi nettement diminué, tandis que celle de produits agro-alimentaires est restée stable.

Les services, non évalués. Les chiffres de la consommation sont une donnée importante pour la croissance française, traditionnellement portée par les achats des ménages. Le chiffre de l'Insee ne prend toutefois en compte que la consommation de biens, et pas celle de services.