La consommation des ménages en biens continue de reculer en mars

En février, les dépenses en biens ont baissé de 0,7%, selon une estimation révisée de l'institut statistique.
En février, les dépenses en biens ont baissé de 0,7%, selon une estimation révisée de l'institut statistique.
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avec AFP , modifié à
De leur côté, les dépenses en biens durables ont ralenti (+0,4% après +1,5%), "en particulier celles en équipement du logement". 

Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont continué de baisser en mars, reculant de 0,4%, en raison essentiellement du repli des dépenses en énergie dû à des températures particulièrement douces, a annoncé vendredi l'Insee.

Recule des dépenses en énergie. En février, les dépenses en biens ont baissé de 0,7%, selon une estimation révisée de l'institut statistique. Sur l'ensemble du premier trimestre, les dépenses en biens ont aussi diminué de 0,4%. "En mars comme sur l'ensemble du trimestre, la baisse de la consommation d'énergie pèse fortement sur la dépense globale", explique l'Insee dans son communiqué. Les dépenses en énergie ont ainsi reculé de 1,8%, après la forte baisse de 10,9% en février, en raison des températures supérieures à la normale saisonnière enregistrées au cours du mois.

Replis des dépenses en textile. De leur côté, les dépenses en biens durables ont ralenti (+0,4% après +1,5%), "en particulier celles en équipement du logement", indique l'institut. Les dépenses en habillement-textile se sont pour leur part fortement repliées (-1,9% après +8,7%).  Les dépenses en produits alimentaires ont aussi reculé, de 0,3% (après +0,5%), "notamment du fait de la consommation de tabac" qui a baissé.

 

Les prix à la consommation en hausse de 0,1% en avril, +1,2% sur un an

La hausse des prix à la consommation a marqué le pas en avril sur un mois, s'établissant à 0,1% après +0,6% en mars, mais a très légèrement accéléré sur un an, à 1,2% (contre +1,1% en mars), a annoncé vendredi l'Insee. Selon l'institut statistique, le ralentissement sur un mois est dû "à celui, saisonnier, des prix des produits manufacturés". Les prix des produits pétroliers et des produits alimentaires ont pour leur part encore baissé, mais moins que le mois précédent, tandis que les prix des services ont un peu accéléré "du fait des services de transport".

Sur un an, la légère augmentation observée résulte "d'une moindre baisse des prix des produits manufacturés, en partie compensée par une légère décélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et des services".
Sur un an, l'indice des prix à la consommation harmonisé, (IPCH), utilisé pour les comparaisons entre membres de l'Union européenne, augmente de 1,4%, comme les deux mois précédents. Sur un mois, il ralentit nettement, à +0,1% après +0,7% en mars.