La CGPME plaide pour un impôt sur les sociétés abaissé autour de 25%

François Asselin est le président de la CGPME.
François Asselin est le président de la CGPME. © ETIENNE LAURENT / POOL / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Pour la CGPME, une baisse de l'impôt sur les sociétés permettrait aux PME et TPE françaises de retrouver une capacité d'investissement.

Le président de la CGPME, François Asselin, plaide pour que l'impôt sur les sociétés (IS) des PME soit abaissé "aux alentours de 25%", dans un entretien au quotidien Les Echos à paraître lundi.

Pas avant 2018. Pour le président de l'organisation patronale, le niveau de cet impôt serait ainsi, en France, "proche de la moyenne de la zone euro", alors qu'il atteint actuellement 33,3%. Fin juin, le président de la République François Hollande avait annoncé qu'il baisserait le taux de ce prélèvement. Si une telle mesure "va dans le bon sens", estime François Asselin, il note qu'elle "s'appliquera aux bilans clôturés en 2017 ; la baisse concrète n'interviendra donc qu'en 2018".

Retrouver une capacité d'investissement. Par ailleurs, il souhaite que le taux d'impôt sur les sociétés appliqué aux résultats remontés en capitaux propres, c'est-à-dire la part des bénéfices non distribuée aux actionnaires, soit encore plus bas "aux alentours de 12,5%". "Cela permettrait sur la durée, d'ici trois à cinq ans, de permettre aux PME et TPE françaises de retrouver des forces en capitaux propres et donc une capacité d'innovation et d'investissement", argumente-t-il.

Toutefois, le président de la CGPME estime ses chances "assez maigres" de voir ces demandes satisfaites. Selon le quotidien, qui évoque "plusieurs sources", le gouvernement envisagerait de ramener le taux de l'IS pour les PME à 28%.