La BCE a dicté ses conditions à l'Italie

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avec AFP

La Banque centrale européenne (BCE) a posé des conditions précises à l'Italie en échange de son soutien, révèle lundi le journal Il Corriere della Sera, en citant la demande de privatisations rapides, notamment des sociétés municipales, et d'une réforme du marché du travail. Ces exigences ont été adressées au chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, dans une lettre "secrète" envoyée entre jeudi et vendredi et signée par le gouverneur de la BCE Jean-Claude Trichet et Mario Draghi, qui lui succédera en novembre, selon le Corriere.

La lettre, qualifiée par le Corriere de quasi "programme de gouvernement", dresse la liste des "mesures à prendre, le calendrier pour leur application et même les outils législatifs à utiliser", des décrets législatifs pour "accélérer leur mise en oeuvre", selon le Corriere. Le journal note d'ailleurs que les leaders français et allemand Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont demandé à l'Italie dans leur déclaration de dimanche soir d'adopter les mesures annoncées "d'ici la fin septembre".